À Saint-Tropez, cette nouvelle infrastructure affiche un joli taux de fréquentation après neuf mois d’utilisation. Ces installations sportives semblent plaire aux sportifs comme aux dirigeants.
C’était la grand-messe de l’athlétisme, dernièrement, au stade des Salins: avant la trève estivale (deux mois) et après neuf mois d’utilisation. Les sections de l’US Tropézienne, utilisatrices du plateau (Courir à Saint-Tropez et Saint-Tropez Triatlhon) avaient organisé un grand rassemblement inter-générations, proposant courses, relais, jeux pour enfants, foot et basket qui ont occupé les nombreux sportifs de tous âges, avant un buffet bienvenu après deux heures d’effort.
Et dans l’ensemble, après neuf mois, tous se sont montrés satisfaits. Les dirigeants d’abord, à commencer par le président de l’UST, Frédéric Della Valle: “Je suis ravi de ces installations dans ce cadre magnifique. Jusque-là, on bidouillait un peu au stade Marcel-Aubour. L’athlétisme est favorisé mais c’est la base de tous les sports. Quand le Cosec verra le jour, la boucle sera bouclée.”
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“Grand engouement”
Même interprétation chez les présidents des deux sections utilisatrices, Claude Eprinchard (Courir à Saint-Tropez) et Jean-Philippe Morin (Saint-Tropez triathlon): “Il y a un grand engouement. Les conditions de travail sont excellentes et l’accueil des jeunes est en nette progression. Nous allons maintenant créer un groupe compétition, de bon niveau, qui défendra les couleurs de l’UST dans les principales épreuves départementales, régionales voire nationales, hommes et femmes, tant sur route que sur piste ou en trial et cross et bien sûr en marathon.”
Côté athlètes, Camille Corniglion, double vainqueur de la “Classic Saint-Tropez” en 2022 et 2023 – et qui va dimanche participer à la montée du Ventoux – est ravie: “C’est un plus pour nous. Ce club est familial et les installations rapprochent encore un peu plus les athlètes qui s’y entraînent dans la bonne humeur. C’est sécurisant et la piste permet de varier les exercices, ce que la seule route n’offre pas.”
Enfin, l’entraîneur général Anthony Bertolotto tire dans le même sens: “On ressent déjà la différence tant au niveau des licenciés qu’au niveau des compétitions jeunes puisque nous avons déjà couru, en départementale, des épreuves d’athlétisme en relais. Je peux maintenant mettre mon projet en place, à savoir amener le maximum de jeunes au sport, en commençant par le loisir.”
Savoir+
Les installations sportives des Salins sont ouvertes tous les jours de la semaine, y compris les samedis et dimanches, de 9 heures à 21 heures 30 sans interruption, soit 87 heures et demi par semaine (12 heures 30 par jour), selon les créneaux suivants:
– lundi: 9h30-18h30: public,18h30-20h30 sections UST athlétisme, puis 20h30à 21h30
– mercredi: 9h30-17h30 public, 17h30-20h30 UST athlétisme puis public jusqu’à 21h30.
On voit immédiatement que l’une des particuliarités de ces installations des Salins est que la part belle offerte au public (plus de 90% du temps), dans l’utilisation des créneaux, est énorme et cela semble satisfaire tous les utilisateurs “non licenciés”.
Les plus petits d’abord: “C’est plein de jeux marrants et on peut tomber, ça fait pas mal“.
Les ados ensuite: “Nous c’est surtout le foot et le basket. Les terrains de foot sont petits mais ça nous arrange. On peut jouer en petit nombre ou en petits groupes; Le basket en 3×3 est aussi un plus.”
Les adultes enfin, soit qu’ils pratiquent “On vient quand on veut et c’est notre emploi du temps qui passe en priorité, pas les créneaux horaires. Ils sont nombreux et laissent un grand choix,” soit qu’ils accompagnent les enfants:”C’est très sécurisant, fermé et gardé.“