Au service municipal des sports de La Croix Valmer depuis 2021, Olivia Feydel participe au championnat du monde de swinrun en septembre en Suède. Une discipline qui a son rendez-vous croisaient le 26 mai.
La quatrième édition est déjà complète depuis février avec une liste d’attente (la jauge est limitée à 280 en raison de son passage dans le parc naturel), preuve que le rendez-vous a pris ses marques sur la plage du Débarquement. Le 26 mai dès 8h, le Soir un Valmer, organisé par le service municipal des sports, accueillera des sportifs de tous les horizons, à partir de 8 ans, pour un mélange de natation et de course, en solo et en duo avec 3 formules au choix (10, 17 ou 25 km) jusqu’à Cap Taillat.
À l’organisation avec sa collègue Claire Degardin au sein du service municipal, Olivia Feydel a découvert l’épreuve comme participante en 2019, quand elle habitait encore en région parisienne (elle est née dans le 94). Discipline lancée en Suède dans les années 2000 pour relier les 24 îles de Stockholm, où se redoublera les championnat du monde le 2 septembre, le soin run alterne passages aquatiques et terrestres, au lieu d’un enchaînement comme au duathlon ou au triathlon. “On nage en basket” explique la sportive de 41 ans : “pour contrebalancer leur poids, on a une mousse qu’on coince entre les jambes pour bien flotter. On a une combinaison spécifique, souple aux épaules et au niveau du bassin.”
Nageuse expérimentée au point d’ne faire son métier avec un brevet d’État, elle travaille en piscine mais arrête les entrainements pour se mettre à la course à pied. Jau’au moment où elle découvre en 2018, le soin rue, qui a fait son apparition dans l’Hexagone 3 ans avant. “C’était le meilleur sport car il comprenait ceux que je pratiquais.”
Ce premier déclic en entraine un autre, à l’occasion de la crise Covid. “Je me suis dit, je me bouge, je pars.” Direction La Croix Valmer où elle avait appris qu’un poste se libérait au service des sports. De quoi permettre une mutation comme fonctionnaire territorial. Un secteur qu’elle connaît bien pour y avoir des amis pratiquant également sa nouvelle passion mais aussi des attaches anciennes : “Mes parents ont une maison à Cavalaire depuis 1992, donc je viens depuis que je suis toute petite. L’intégration s’est bien passée, je peux nager en mer et courir dans les collines. Il y a tout ici pour bien s’entrainer.”
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Article du Var Matin du 24/5/2024