Il y a un an, Élodie Tonelli participait à son tout premier marathon. Celui du golfe de Saint-Tropez. Une expérience soldée par la première place de l’épreuve en 3 heures et 11 minutes.
“Le marathon pour moi, c’était impensable” sourit Élodie. Et pourtant, à 24 ans, la native du Pradet, résidente désormais de Cavalaire-sur-Mer, a remporté le marathon du Golfe de Saint-Tropez en 2023 en 3h 11min, le record de l’épreuve féminine.
“J’ai commencé l’athlétisme au collège, je touchais un peu à tout, le sprint, le saut en longueur, le lancer de poids ; ce n’est qu’au lycée que j’ai commencé à m’intéresser au long en faisant des 5 km, parfois des 10 km.” raconte Élodie. “Jamais plus, parce que je ne voulais pas forcer et puis je suis reconnu par ma flemme légendaire, donc il est difficile de me motiver“.
Le marathon était loin d’être une évidence pour la jeune femme. “Quand j’étais plus jeune, mon père courait des marathons. Nous étions toujours là pour l’encourager, et l’attendre à l’arrivée“, se souvient-elle. “L’attente était interminable“, en rit-elle. Car le record de son père est de 3 h 45 pour le course phare. Pas pour autant de quoi créer une vocation en Élodie.
UN DÉFI LANCÉ PAR SON CLUB, L’UST SAINT-TROPEZ
Lancée dans les courses longue distance, Élodie s’essaye à la Saint-Tropez Classic 2022. Le 10 km. “Il y a toujours l’appréhension de ne pas finir en commençant ses courses“, souffle-t-elle. “Cela s’est super bien passé. À un tel point que les membres du club, m’ont offert le dossard pour le marathon 2023.” Un chouette cadeau que la Varoises s’est vue affubler seulement six mois avant la date fatidique. “Je me suis dit : ” Ok, on fonce et je vais le terminer ce marathon” revendique-t-elle avec énergie.
Mais pour un marathon, la préparation est la clé de voûte de toute réussite. “J’ai commencé réellement ma préparation en décembre 2022 ; Arnaud, mon copain m’a préparé des plans de course“, détaille-t-elle. “Mais c’était difficile pour moi. Une prépa marathon consiste à courir 30 km deux ou trois fois dans la semaine ; je n’avais pas la motivation. Je courais donc six jours sur sept avec des distances entre 10 et 20 km.”
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