Anthony Coste, premier Français à être descendu sous la barre des huit heures sur un Ironman et Léa Marchal, ex-nageuse de l’équipe de France ont régné sans partage hier à Saint-Tropez.
Deux cent trente athlètes ont pris le départ, hier matin de la 7e édition du triathlon de Saint-Tropez. Une épreuve qui est l’une des toutes premières de l’année inscrite au calendrier des amateurs de triple effort et qui attire logiquement ceux qui veulent se tester à la sortie de leur préparation hivernale.
Parmi eux, quelques pointures dont les deux vainqueurs, Anthony Costes chez les messieurs, premier Français à descendre sous les 8 heures sur Ironman, et Léa Marchal chez les dames, ex-nageuse de l’équipe de France, et concurrente de Laure Manaudou sur les 400 mètres.
Deux podiums pour St Raphaël
Le région était bien représentée avec de fortes délégations de Sainte-Maxime, Hyères, et surtout du Saint-Raphaël Triathlon qui place Nathan Calais et Marlène Congar sur les podiums masculin et féminin. Il faut dire que cette épreuve tropézienne fait l’unanimité. Pour son cadre évidemment, mais aussi pour sa difficulté. Au programme de ce format S, 800 mètres de natation dans l’eau à 13 degrés de la sublime baie des Canebiers, puis 25 km à vélo sur deux boucles très exigeantes avec deux bosses cruelles, et enfin 5 km de course à pied au bout de la presqu’île…
Léa Marchal nageuse hors pair
Bien avant d’attaquer la montée de Capon, Léa Marchal est sortie la première de l’eau, devant Anthony Costes et tous les hommes. Une demi-surprise, mais il fallait le faire. Ensuite, Costes a survolé les opérations, comme prévu. Sur le vélo et en course à pied, terminant le parcours cycliste avec près de deux minutes d’avance sur son poursuivant, et se contentant d’assurer en contrôlant le retour de William Hennesson (Monaco).
Chez les féminines, Léa Marchal n’a jamais été inquiétée. Elle a même fort bien tenu la partie face aux messieurs à vélo et à pied (11e temps au scratch), alors que pour les places sur le podium, trois athlètes se tiennent en… six secondes !
Article du Var Matin de Serge Astezan du 8 avril 2024